Sauveterrois
12 des 50 clochers du secteur se situent dans la communauté de communes du Sauveterrois.
L'église Saint-Martin de Cours-de-Monségur, de style roman à nef unique lambrissée et au chevet arrondi, a été construite au 13e siècle. Son clocher-mur triangulaire est percé de deux fenêtres. Dans le choeur, des arcatures aveugles, les fenêtres longues et étroites, très ébrasées vers l’intérieur sont les témoins de l’époque romane. Une restauration récente a laissé apparaître les traces d'un ancien incendie. Pendant la Révolution, les fidèles venaient des paroisses voisines, y compris du Lot-et-Garonne, assister aux offices célébrés par le prêtre réfractaire, le curé Grenier, qui mourut guillotiné par les Montagnards.
L'église Saint-Cibard de Coutures, édifiée au 12e siècle, conserve sa haute nef romane charpentée. Le chevet en hémicycle est couvert par une voûte en cul-de-four reposant sur un cordon de billettes. Cette église se distingue des églises des autres paroisses par son clocher élevé à la fin du 19e siècle. En forme de flèche, il repose sur une base carrée. Il semble qu'au cours du remontage, les différents tailloirs réemployés aient été mélangés. Son portail conserve de magnifiques chapiteaux sculptés. Quatre chapiteaux dont trois finement historiés donne à cette église un caractère précieux : homme au poisson (Tobie ?), homme aux lions (Daniel ?), oiseaux et chapiteau à feuilles embellissent ce portail. Un beau modillon représentant un couple d'amoureux vient en complément.
Elle est inscrite à la liste des monuments historiques par arrêté du 21 décembre 1925.
Construite au 13e siècle, l'église Saint-Pierre de Dieulivol est de plan rectangulaire. Elle présente une nef unique avec un chœur carré et un chevet plat. La nef qui a été surélevée au début du 19e siècle est voûtée en berceau brisé. A l’intérieur quatre travées sont séparées par des arcs en doubleaux retombant sur des colonnes engagées. Les murs de flancs sont épaulés de contreforts et ont été surélevés après coup. L’église s’ouvre sur une façade occidentale à clocher-mur triangulaire par un portail protégé par un porche offrant une très belle vue sur la vallée du Drot. Le clocher-mur et le portail primitif, actuellement partiellement muré au profit d’un portail plus petit, semblent dater du 14e ou du 15e siècles. L’édifice possède une grande unité de style. Elle renferme d'admirables peintures murales exécutées par le peintre italien Giovanni Masutti.
Elle est inscrite aux Monuments historiques par arrêté du 24 décembre 1925.
A proximité immédiate de l'église se situe une grotte votive aménagée en août 1943 pour le départ d'une vierge pélerine : Notre-Dame de Boulogne appelée aussi Notre-Dame du grand retour parce qu'elle devait, dans toutes les paroisses où elle passerait, prêcher le retour à Dieu par la pénitence et la prière. Pour en savoir plus
Datant du 14e siècle, l'église Notre-Dame de Landerrouet-sur-Ségur, qui domine le vallon de Ségur, est entourée d'un petit cimetière. Elle comprend notamment une abside lambrissée à pans coupés et un clocher-mur doté d'une cloche. Les archives du 18e siècle, par un texte non daté écrit vraisemblablement entre 1732 et 1735, attestent l'organisation de quatre grandes processions annuelles dans la paroisse de Landerrouet.
Elle possède un encensoir du 17e siècle, classé à la liste "objets" des monuments historiques en 1908.
L'église Saint-Pierre de Mesterrieux est une église à clocher-mur construite au Moyen Âge. Elle a été agrandie et dotée d'un plafond en bois peint dédié à Saint-Pierre-Es-Liens (1856). Cette peinture décorative est attribuée au peintre bordelais Savarin et décore un plafond lambrissé sur 250 m2.
L'église Saint-Martin de Neuffons abrite une cloche datant du 16e siècle, et plus précisément de 1552, qui est classée au titre objet à l'inventaire des monuments historiques depuis 1942.
Située sur un promontoire à l'ouest du village et dominant la vallée du Drot, l'église Sainte-Anne du Puy est l'ancienne chapelle du château. La porte d'entrée gothique est protégée par un porche. La nef lambrissée était primitivement destinée à recevoir une voûte tandis que le chevet carré est couvert d'une voûte à berceau en plein cintre. L'angle sud-est comporte un contrefort roman repris et allongé en contrefort gothique. Le clocher est de type clocher-mur.
L'église Saint-Hilaire de Rimons, d'origine romane, a été construite au 12e siècle. Au 16e siècle elle est remaniée et la nef d'origine est abandonnée. Le chevet, conservé, est alors protégé par une nef gothique à deux travées à nervures sans chapiteau. Cette modification entraîne un changement d'orientation du chœur qui est à ce jour à l'ouest. L'ancienne nef subsiste et sert de chai à la cure. Elle s'ouvre par une porte gothique. La présence de piles laisse supposer qu'il y a sans doute eu à cet emplacement une coupole. Subsistent également deux clochers-arcades successifs. Durant les guerres de religions, une échauguette a été ajoutée au sommet du contrefort nord-est de l'édifice. Celle-ci présente la particularité d'être partiellement bâtie à l'aide d'une pierre tombale marquée d'une croix. L'entrée actuelle, située à l'extrémité de la nef, date de 1725. L'église est coiffée d'un clocher plat percé de trois baies, chacune d'elle possèdant une cloche ; le sommet du clochet, muni d'une galerie en bois, est accessible par une tourelle escalier.
Elle est inscrite à la liste des monuments historiques depuis 1925.
L'église Notre Dame de Saint-Ferme est attenante aux bâtiments de l'imposante abbaye bénédictine fondée, durant le haut Moyen-Age (6e et 7e siècles), par des moines noirs qui furent chassés en 1080 et remplacés par des Bénédictins venus de Saint Florent de Saumur. Son style est roman. Elle se compose d'une nef sans bas-côtés, coupée perpendiculairement par le transept qui forme avec elle une croix latine, et de trois absides dont deux forment les chapelles latérales. L'édifice est voûté plein cintre ; les absides sont voûtées en cul de four. Le transept et les absides sont percés de fenêtres à chapiteaux historiés. Le chevet de l'église romane du début du 12e siècle fut remanié aux 15e, 17e et 18e siècles. La façade romane avait une rosace romano-gothique qui fut murée au 15e siècle. L'ensemble du monastère est romano-gothique.
Elle est inscrite à la liste des monuments historiques depuis 1886.
L'église de Saint-Sulpice-de-Guilleragues, d'origine romane, est percée d'un portail qui s'ouvre au sud et elle est pourvue d'une échauguette, accolée au clocher.
L'église de Sainte-Gemme, précédée d'un vaste auvent sur pilier, est dotée d'un clocher-mur à trois baies. Cette église romane a été en grande partie reconstruite. Le porche abrite une porte à trois ressauts ainsi qu'un bénitier. La nef unique se termine par un choeur dont la voûte en cul-de-four porte des peintures de la fin du 19e ou du début du 20e siècle.
La paroisse s'est développée aux abords d'une ancienne voie romaine allant de Monségur à Mongauzy via Neuffons.
L'église Notre-Dame de Taillecavat date du 12e siècle. Assez massive, elle se compose d’une nef romane terminée à l’est par une abside semi-circulaire. La façade ouest est surmontée d’un clocher-pignon percé de cinq baies montrant l’ambition que le clergé avait d’y mettre un carillon de cinq cloches relativement important pour la région. La cloche, fondue en 1808, est faite à partir de l'une des plus anciennes cloches de France, offerte par le comte Etudes en 888 pour récompenser les habitants d'avoir résisté aux Normands. Le porche qui abrite la porte au sud, le cadran solaire à l'est et les contreforts singularisent également cette église. La porte est couronnée par une cornière dont il reste trois modillons dont deux représentant des têtes d’animaux frustes et le troisième un bossage. La nef autrefois voûtée en berceau est lambrissée. Le bas-côté ajouté au 16e siècle a conservé l’ébauche de voûtes et un lambris peint où figurent les litanies de la Vierge. L’intérêt de cette église réside surtout dans le chœur où les chapiteaux romans représentent au sud Daniel puis l’évocation de l’Éden dans l’abside et la Tentation avec l’arbre, le serpent, Eve, Adam nu, un personnage habillé et un oiseau.